Emmanuel MACRON avait prévenu : « Nous augmenterons progressivement la taxe carbone pour atteindre 100 €/tCO2 en 2030 (…). La fiscalité qui est appliquée au diesel sera alignée sur celle de l’essence d’ici la fin du quinquennat (…). Cela aura un impact à la hausse sur la fiscalité des carburants »[1]. À peine quelques mois après son élection à la tête de l’État français, le nouveau Président de la République faisait donc voter ces dispositions, qui sont entrées en vigueur dès le 1er janvier 2018.
Pour les consommateurs, cela s’est traduit par une augmentation du prix du litre de gazole à la pompe de 7,6 centimes d’euros (+11,9%), mais aussi par une augmentation de 3,9 centimes d’euros (+4,9%) par litre d’essence sans plomb.
Si les Français admettent aujourd’hui l’idée d’un rééquilibrage de la fiscalité sur les carburants, il est évident que, pour répondre à leurs impératifs budgétaires, celui-ci devrait se traduire par une baisse des taxes sur l’essence sans plomb ; il en va de la santé financière de nos foyers. Alors comment interpréter cette hausse globale de la fiscalité sur les carburants autrement que par une volonté politique franchement hostile à l’automobiliste ? Et comment accepter que cette hostilité sans fondement ait aujourd’hui pour conséquence la dégradation de la qualité de vie de nombreux foyers, dont le seul crime est d’avoir besoin au quotidien d’un moyen de transport fiable et efficace ?
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France Bleu Alsace 24 Juin 2020 :
Rémy Rodriguez, délégué régional de 40 Millions d'Automobilistes et président de Mon Automobile Club
Un coup de tonnerre au pays du diesel! En Allemagne la justice valide l'interdiction de voitures diesel de plus de trois ans en centre ville, à Stuttgart et Düsseldorf pour assainir l'air. Rémy Rodriguez délégué régional de 40 Millions d'automobilistes est invité sur France Bleu Alsace.
Interview de Rémy Rodriguez sur radio France Bleu le 28 février 2018
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