ZFE EN ÎLE-DE-FRANCE : VALÉRIE PÉCRESSE EXPRIME SON INQUIÉTUDE, « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » RÉAGIT

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Dès le 1er janvier 2025, une nouvelle étape de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) du Grand
Paris et de la ville de Lyon va être appliquée. À cette date, les véhicules portant la vignette
Crit'Air 3 ne pourront plus circuler de 8 h à 20 h, du lundi au vendredi. Une contrainte de
plus pour les automobilistes que dénoncent la Présidente de la Région Île-de-France,
Valérie PÉCRESSE et l’association « 40 millions d’automobilistes ».

« La région attire votre attention sur la nécessité impérieuse de ne pas rendre la vie impossible à des
parties entières de la population en entravant trop brutalement leur faculté d’aller et venir »
, écrit-
elle à la Métropole du Grand Paris.

En ce qui concerne la région parisienne, selon une récente étude de l'Atelier parisien d'Urbanisme,
15 200 véhicules d’artisans, 49 000 véhicules utilitaires et 422 000 véhicules particuliers seraient
touchés par la troisième étape de la ZFE.

« Cette mesure est une catastrophe pour beaucoup de petites entreprises qui n'ont qu'un seul
véhicule, le plus souvent ancien, ainsi que pour les salariés qui doivent utiliser leur voiture pour se
rendre au travail et les familles qui n’ont pas les moyens de racheter un véhicule neuf. Les Zones à
Faibles É missions sont une bombe à retardement sociale », alerte Philippe Noziè re, Président de
l'association « 40 millions d'automobilistes ».

Il est déjà prévu que plusieurs catégories de professionnels bénéficient d'une dérogation,
généralement dans la limite de trois ans, pour les véhicules dont l'utilisation est liée à certaines
activités ou certains événements. Par ailleurs, il existe aussi un « Pass ZFE » autorisant les véhicules
concernés par les restrictions à circuler et stationner pendant 24h dans la ZFE de Lyon jusqu'à 52 fois
dans l'année et jusqu’à 12 fois par an pour la Métropole du Grand Paris.

« Le problème est que nous ne sommes pas sur l’interdiction de vieux véhicules , mais sur l’interdiction
de véhicules d’âge moyen. L’âge du parc français est en moyenne de 13 ans et l’interdiction intervient
sur des véhicules âgés de 13 ans en moyenne, eux aussi. Il est important de réagir, et vite ! »,
souligne Pierre Chasseray, Délégué́ général de « 40 millions d'automobilistes ».