PRIX DES PÉAGES D’AUTOROUTES : BONNE NOUVELLE POUR LES USAGERS, MAIS “4O MILLIONS D’AUTOMOBILISTE” ET MON AUTOMOBILE CLUB DÉNONCENT DES TAXES INADMISSIBLES

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Le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France a révélé le samedi 30 novembre 2024 que l’augmentation moyenne annuelle du tarif des péages d’autoroute pour 2025 sera comprise entre 0 et 1% et entrera en vigueur à compter du mercredi 1er février 2025.

Pour “40 millions d’automobilistes” et Mon Automobile Club, s’il est évident qu’une augmentation des tarifs des péages d’autoroutes inférieure à l’inflation est une bonne nouvelle, les associations dénoncent également le montant des taxes imposées par l’État, qu’elles jugent bien trop élevé et au détriment des usagers.

40% de taxes de l’État sur le prix global du péage

Pour l’année 2025, la hausse du prix des péages s’établira donc, selon les sociétés concessionnaires, entre 0,77% et 1,14%. Il s’agit de loin de la hausse la plus faible appliquée depuis plusieurs années.

Cependant, il est important de savoir que lorsqu’un automobiliste passe un péage d’autoroute, 40% du montant qu’il paie correspond à des taxes de l’État. Ce montant est inadmissible et transforme la mobilité quotidienne en luxe.

“Lorsqu’un automobiliste entre sur une autoroute, il paie 60% de taxes sur l’essence et 40% de taxes sur le péage. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est bien l’État le grand gagnant de l’affaire. Il faut que cela s’arrête ! Est-il normal par exemple qu’une taxe appliquée au réseau autoroutier serve à financer le transport ferroviaire ? Ne devrait-elle pas plutôt servir à l’entretien des routes ? ” s’interroge Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

L’état des routes

L’association “40 millions d’automobilistes” et Mon Automobile Club souhaitent malgré tout saluer le niveau d’entretien du réseau autoroutier, qui tranche une nouvelle fois avec la dégradation du réseau géré par l’État.

L’ASSOCIATION « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB ALERTENT AUTOUR DU CHANGEMENT DE PARE-BRISE.

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S’il est évident que le pare-brise constitue un organe essentiel de sécurité de notre voiture en ce qu’il préserve la visibilité parfaite des automobilistes sur la route, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club tirent la sonnette d’alarme sur l’incitation et les fraudes au changement de pare-brise qui entraînent de mauvaises surprises pour certains automobilistes. Cette pratique se généralise et participe à augmenter drastiquement les coûts des polices d'assurance.

La fraude à l’assurance

Depuis quelques années maintenant, de nombreuses offres commerciales permettent d’obtenir « en cadeau » des trottinettes électriques, des consoles de jeux vidéo, des télévisions… en échange d’un simple changement de pare-brise. Cependant, la plupart de ces offres sont proposées par des réparateurs non agréés par les assurances, pour attirer la clientèle.

Le refus de prise en charge par l’assureur

Si votre contrat d’assurance prévoit une prise en charge « bris de glace », alors le changement de pare-brise doit obligatoirement être pris en charge par l’assureur, même si vous recevez un cadeau. Bien que cette pratique ne soit pas illégale, elle fait souvent augmenter les factures d’en moyenne 50 %, ce qui n’est pas justifiable auprès de l’assureur.

L’envolée des coûts des polices d’assurance

Il est important de savoir que payer son changement de pare-brise plus cher pour obtenir un cadeau sera visible sur la facture à remettre à l’assureur et que le tarif global de son assurance augmentera donc en conséquence. Si des pratiques similaires sont détectées à plusieurs reprises, l’assureur peut aussi prendre la décision de résilier le contrat avec l’automobiliste.

« Les automobilistes doivent davantage être informés des risques que ces pratiques peuvent entraîner. D’une part, même s’ils ont l’impression d’être gagnants dans la transaction, ils finiront par payer l’équivalent, voir plus cher, en raison de l’augmentation de leur tarif d’assurance ! » réagit Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

SUPPRESSION DE LA PRIME À LA CONVERSION : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » LANCE UNE PÉTITION EN LIGNE POUR LA CRÉATION D'UNE PRIME À LA CONVERSION AU BIOÉTHANOL.

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Alors que le bonus écologique continue de se réduire année après année, la prime à la
conversion sera quant à elle supprimée dès le 1er janvier 2025. Pourtant, le ministère de la
Transition écologique avait été formel sur sa volonté d’atteindre la neutralité carbone en
2050.

Pour « 40 millions d’automobilistes », il est inenvisageable d’exiger des automobilistes une
transition vers une mobilité plus propre tout en se désengageant des moyens qui permettent
de l'atteindre.

C’est pourquoi l’association lance aujourd’hui, dimanche 1er décembre
2024, une pétition en ligne pour la création d’une prime à la conversion au
bioéthanol
pour permettre aux automobilistes d’alléger leur budget tout en
réduisant les émissions polluantes de leur véhicule.

Un carburant plus écologique

Le bioéthanol, biocarburant destiné aux véhicules essences et hybrides, est un carburant
renouvelable produit à partir de betterave à sucre et de céréales. Grâce à son processus de
photosynthèse, le CO2 émis par la voiture roulant au bioéthanol est le même que celui que
la plante a puisé dans l’atmosphère.

En ce sens, le recours à ce biocarburant permet de réduire de 77 % les émissions de gaz à
effet de serre par rapport à l’essence fossile, selon une étude ePURE, et d’éviter l’émission
d’1 million de tonnes de CO2 par an. Il diminue également de 90 % les émissions de particules
fines par rapport à l’essence et de 30 % les émissions d’oxydes d’azote.
Des atouts économiques importants

En plus de son impact positif sur l’environnement, le biocarburant offre un avantage
économique indéniable. Son coût de production étant inférieur à celui de l’essence, il se
traduit par des prix à la pompe très compétitifs. Le prix du Superéthanol E85 est très
attractif : actuellement, il est en moyenne à 0,82 €/L, contre 1,77 €/L pour le SP95 par
exemple. Malgré une surconsommation de l’ordre de +20 à +25 %, il reste donc une option
très économique à l’usage.

La création d’une prime à la conversion au bioéthanol pour tous les automobilistes
La prime à la conversion – qui permettait de récupérer 1 500 à 5 000 € d’aides pour les
particuliers pour l’acquisition d’un véhicule « propre » en échange de la mise au rebut d’un
ancien véhicule thermique polluant – sera supprimée dès le 1er janvier 2025. Elle permettait
pourtant d’évincer les véhicules les plus polluants au profil de véhicules plus vertueux d’un
point de vue écologique. Le bonus écologique quant à lui restera en place en 2025, mais son
montant devrait baisser de 2 000 à 3 000 € selon les cas.

Afin de conserver des incitations financières efficaces permettant aux foyers de basculer vers
une mobilité à la fois plus vertueuse d'un point de vue écologique, plus économiques d’un
point de vue budgétaire, l’association « 40 millions d’automobilistes » lance une pétition pour
la création d’une prime à la conversion au bioéthanol.

« Cette mesure incitative permettrait non seulement de répondre aux besoins de mobilité
des automobilistes et d’alléger leur budget automobile, mais aussi de réduire
significativement les émissions polluantes de leur véhicule », estime Pierre Chasseray,
délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« Bien qu’il existe déjà actuellement des aides locales au financement de la conversion au
bioéthanol, seule une partie des automobilistes peuvent en bénéficier ; cette aide doit être
généralisée à l'échelle nationale afin d'être profitable à un maximum d’usagers », enjoint
Philippe Nozière, président de l’association.

Grâce à la pose d’un boîtier de conversion éthanol, dit aussi boîtier homologué, les véhicules
essence et hybrides peuvent convertir leur véhicule au bioéthanol, et ainsi bénéficier d’un
carburant économique et écologique.

ZFE EN ÎLE-DE-FRANCE : VALÉRIE PÉCRESSE EXPRIME SON INQUIÉTUDE, « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » RÉAGIT

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Dès le 1er janvier 2025, une nouvelle étape de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) du Grand
Paris et de la ville de Lyon va être appliquée. À cette date, les véhicules portant la vignette
Crit'Air 3 ne pourront plus circuler de 8 h à 20 h, du lundi au vendredi. Une contrainte de
plus pour les automobilistes que dénoncent la Présidente de la Région Île-de-France,
Valérie PÉCRESSE et l’association « 40 millions d’automobilistes ».

« La région attire votre attention sur la nécessité impérieuse de ne pas rendre la vie impossible à des
parties entières de la population en entravant trop brutalement leur faculté d’aller et venir »
, écrit-
elle à la Métropole du Grand Paris.

En ce qui concerne la région parisienne, selon une récente étude de l'Atelier parisien d'Urbanisme,
15 200 véhicules d’artisans, 49 000 véhicules utilitaires et 422 000 véhicules particuliers seraient
touchés par la troisième étape de la ZFE.

« Cette mesure est une catastrophe pour beaucoup de petites entreprises qui n'ont qu'un seul
véhicule, le plus souvent ancien, ainsi que pour les salariés qui doivent utiliser leur voiture pour se
rendre au travail et les familles qui n’ont pas les moyens de racheter un véhicule neuf. Les Zones à
Faibles É missions sont une bombe à retardement sociale », alerte Philippe Noziè re, Président de
l'association « 40 millions d'automobilistes ».

Il est déjà prévu que plusieurs catégories de professionnels bénéficient d'une dérogation,
généralement dans la limite de trois ans, pour les véhicules dont l'utilisation est liée à certaines
activités ou certains événements. Par ailleurs, il existe aussi un « Pass ZFE » autorisant les véhicules
concernés par les restrictions à circuler et stationner pendant 24h dans la ZFE de Lyon jusqu'à 52 fois
dans l'année et jusqu’à 12 fois par an pour la Métropole du Grand Paris.

« Le problème est que nous ne sommes pas sur l’interdiction de vieux véhicules , mais sur l’interdiction
de véhicules d’âge moyen. L’âge du parc français est en moyenne de 13 ans et l’interdiction intervient
sur des véhicules âgés de 13 ans en moyenne, eux aussi. Il est important de réagir, et vite ! »,
souligne Pierre Chasseray, Délégué́ général de « 40 millions d'automobilistes ».

LE SÉNATEUR IAN BROSSAT VEUT RESTREINDRE LA CIRCULATION DES SUV DANS LES VILLES : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » LANCE L’OPÉRATION « DIS-LE À IAN » ET APPELLE LES AUTOMOBILISTES À LUI DIRE POURQUOI ILS EN ONT BESOIN

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Le sénateur (communiste) d’Ile-de-France Ian Brossat a annoncé son intention de déposer
une proposition de loi visant à « donner aux élus locaux les moyens de réguler, voire
d’interdire, la présence des SUV en ville pour des raisons environnementales et de sécurité ».


Aujourd’hui, mardi 12 novembre 2024, « 40 millions d’automobilistes » se
mobilise contre cette mesure et lance l’opération « Dis-le à Ian » : l’association
appelle tous les usagers d’un véhicule SUV à envoyer un mail au Sénateur à
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour lui expliquer pourquoi ils ont besoin de ce type de véhicule
pour leurs déplacements quotidiens.

Qu’est-ce qu’un SUV ?

Un SUV (Sport Utility Vehicule) est une carrosserie de véhicule développée dans les années
2000 afin de trouver un compromis entre le monospace et la berline et de permettre aux
familles de se déplacer pour les loisirs comme pour les voyages. Actuellement, les SUV sont
décriés par les militants écologistes pour leur gabarit, leur consommation en carburant ou
encore leur dangerosité envers les usagers vulnérables.

« Le SUV devient le responsable de tous les maux : pollution, emprise dans l’espace public,
sécurité… Tous les arguments sont bons aux yeux des anti-voitures pour discriminer les
usagers de ces véhicules. Pourtant, si l’on regarde les chiffres dans le détail, on se rend bien
compte qu’ils n’ont rien de diabolique : chez Renault, par exemple, le Captur 2 (SUV) est
4 cm moins large et 23 cm moins long que la Mégane 4 (berline). Il est donc totalement faux
de prétendre qu’en France les SUV monopolisent l’espace routier. C’est peut-être vrai aux
Etats-Unis où les Hummers sont légion, mais les véhicules plébiscités par les automobilistes
français n’ont rien à voir avec ces engins », rappelle Philippe Nozière, président de
« 40 millions d’automobilistes ».

De plus, ces véhicules récemment arrivés sur le marché français viennent remplacer
avantageusement des voitures plus anciennes et moins bien équipées en dispositifs anti-
pollution (filtre à particules, réducteur de Nox…), et disposent souvent des dernières
technologies en matière d’aides à la conduite permettant de mieux protéger à la fois le
conducteur, les passagers et les autres usagers. Ce sont d’ailleurs souvent ces dispositifs
améliorant les performances environnementales et la sécurité du véhicule qui confèrent aux
SUV un poids un peu plus élevé que pour les autres modèles de voiture.