AUGMENTATION DES TAXES SUR L’ÉLECTRICITÉ : LES VOITURES ÉLECTRIQUES RESTERONT-ELLES RENTABLES ? « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB DÉNONCENT UN RATTRAPAGE DU GEL DES TAXES EN 2018.

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Ce vendredi 22 janvier 2024, une hausse de près de 10% sur l’électricité a été annoncée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. S’il est évident que l’État rattrape les pertes liées au bouclier fiscal, c’est aussi un effet d’aubaine qui permettra de « taxer » davantage les recharges à domicile des véhicules électriques.

En effet, Bruno Le Maire a annoncé ce dimanche sur le plateau de TF1, une hausse des prix de l’électricité à hauteur de 8,6% pour les tarifs normaux et 9,8% pour les tarifs heures pleins/heures creuses, à partir du 1er février 2024. Cette mesure serait, selon lui « difficile mais nécessaire pour garantir notre capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de productions électriques » et également « pour sortir définitivement du ‘quoi qu’il en coûte’ ».

La voiture électrique reste-t-elle rentable malgré tout ?

L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club pointent du doigt la variation de la « rentabilité » des voitures électriques. L’État persiste à faire croire que l’électrique est avantageux, alors que les fluctuations du prix de l’électricité rendent la recharge du véhicule de plus en plus coûteuse, tant à domicile que sur les bornes publiques.

De plus, selon une étude de la plus grande association d’automobilistes allemande (Allgemeiner Deutscher Autombil-Club), il y aurait une déperdition de 30% d’énergie lors d’une recharge à domicile. La perte existe également lors d’une recharge sur une borne murale, mais elle est beaucoup moins marquée. Une perdition confirmée par Engie Mobilité Verte et expliquée par « le fonctionnement même du processus de recharge. »

« L’État compense la baisse des ventes des carburants en augmentant les taxes sur l’électrique. » déclare Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« L’augmentation du prix de l’électricité va se poursuivre en 2025, ce qui va rendre les voitures électriques de moins en moins rentables pour l’utilisateur », explique Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

ACTIFS DEPUIS LE 16 JANVIER, LES RADARS URBAINS VERBALISENT PLUS QUE DES EXCÈS DE VITESSE ET « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB DÉNONCENT UN OUTIL ABUSIF

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Ce vendredi 19 janvier 2024, « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent un outil de verbalisation abusif : les radars urbains. L’association relance la pétition « Plus un radar de plus » afin de contrer cette mise en place.

Depuis le 16 janvier 2024, la phase d’expérimentation des radars urbains est terminée. Ils vont désormais verbaliser les automobilistes pour les excès de vitesse et pour les franchissements de feux rouges. D’ici peu, ils devraient être capables de sanctionner la circulation sur les voies réservées ainsi que le respect des SAS vélo.

Les premières villes concernées par ces radars urbains sont Belfort, Montbéliard, Toulouse et Marseille. Malheureusement, on ne peut que redouter une généralisation de ces radars dans d'autres agglomérations, étant donné que le choix de leur déploiement et de leur implantation devrait être transféré aux collectivités territoriales.

Avec la généralisation du 30 km/h dans les villes, ces radars vont s’avérer terribles pour le portefeuille des automobilistes : rappelons que pour les excès de vitesse inférieurs à 20km/h dans des zones où la limitation est inférieure ou égale à 50km/h, le montant de l'amende forfaitaire s'élève à 135€ (et non 68€) !

« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent un outil qui va flasher "Monsieur et Madame Tout le monde".

« Quelqu’un qui roule à 36kmh n’est pas considéré comme un chauffard. Pourtant, il va se faire verbaliser et va payer 135€ d’amende. De plus, le radar et le panneau préventif sont de taille minime afin de piéger l’automobiliste : c’est abusif ! » estime Pierre Chasseray, délégué général de l’association

« Un radar ne peut pas être installé dans une zone à 30kmh. L’autorisation est donnée pour l’installation d’un radar pour une circulation à 50kmh, puis la vitesse est abaissée à 30kmh par le Maire et le radar est recalibré, ce qui conduit les automobilistes à se faire flasher, même à 35kmh », explique Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

NEIGE ET VERGLAS : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB RAPPELLENT L’UTILITÉ DES PNEUS HIVER

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Depuis plusieurs jours, la neige et le verglas se sont installés en Île-de-France et dans diverses régions de France, comme en Normandie. En conséquence, de grosses difficultés et restrictions de circulation et des interdictions notamment pour les poids lourds.

L’intérêt d’avoir des pneus hiver

Lors d’un épisode de neige et de verglas, comme celui rencontré depuis ce mercredi 17 janvier 2024, détenir des pneus hiver ou des dispositifs amovibles comme des chaînes à neige métalliques ou des chaussettes à neige équipant au moins deux roues motrices permet une meilleure sécurité.

En effet, ces dispositifs favorisent l'adhérence sur les routes rendues glissantes et optimisent les distances de freinage.

Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club, rappelle que « ces mesures permettent d’améliorer la sécurité routière et les conditions de circulation en période hivernale, notamment lors de conduite sur des routes enneigées ou verglacées ».

L’irrespect de la loi Montagne non verbalisé

Pour rappel, depuis 2021, du 1er novembre au 31 mars, il est obligatoire d’équiper sa voiture avec des pneus hiver ou de détenir des dispositifs amovibles dans 48 départements français. Cependant, pour la troisième année consécutive, il n’y a aucune sanction en cas d’absence dans les équipements lors de contrôle.

40 % DE TAXES DE L’ÉTAT SUR LES AUTOROUTES : POUR « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » et MON AUTOMOBILE CLUB, C’EST INADMISSIBLE.

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Ce mercredi 29 novembre, Clément Beaune, ministre des Transports, annonce que la hausse du prix des péages qui interviendra le 1er février 2024 sera inférieure à 3%.

Un automobiliste qui rentre sur une autoroute, c’est 60 % de taxes sur le carburant et 40 % de taxes de l’État sur les péages.

« Les automobilistes ignorent que l’État empoche 40 % sur les prix des autoroutes à ne rien faire. Et finalement, à chaque augmentation des prix, L’État est toujours gagnant », déclare Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

La preuve que l’État continue à gagner de l’argent.

Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes » réagit : « Il faut arrêter de croire que l’État est victime de la privatisation du réseau autoroutier. Bien au contraire, les tarifs qui augmenteront le plus sont ceux des autoroutes, dans lesquels il est présent au capital. L'État est donc le seul responsable de cette hausse des prix. »

Qui paiera la nouvelle taxe annoncée par Bercy ?

Le 27 septembre dernier, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire annonçait sa volonté d'appliquer une nouvelle taxe sur les surprofits des sociétés d’autoroute. Cette taxe devrait être répercutée sur les automobilistes en 2025 selon une information du Parisien / Aujourd'hui en France. Des augmentations jusqu'à 6,2 % sont à craindre.

ZFE : UNE CONSULTATION AUPRÈS DES CITOYENS MISE EN PLACE À RENNES

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Le 1er janvier 2025, comme l’impose la loi, une Zone à faible émission (ZFE) va être créée avec un planning de mise en œuvre des restrictions qui s'échelonnera entre 2025 et 2030. En attente de cette date, les autorités ont invité les habitants de la métropole rennaise à « s'informer et à enrichir les réflexions sur la future ZFE ».

L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Cub appellent les automobilistes à se mobiliser et à répondre au questionnaire.

Disponible depuis le 27 novembre 2023 et ce jusqu’au 31 janvier 2024, un questionnaire est disponible sur le site de la Fabrique Citoyenne. L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club invitent les automobilistes français et plus principalement les habitants de Rennes et de sa métropole à y répondre.

Pour Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club, « nous saluons cette démarche et invitons tous les automobilistes à donner leur avis pour essayer de limiter l’impact social de cette ZFE et de la rendre plus juste ».

Cependant, « ce que nous regrettons, c’est que même à titre informatif, la simple question du “pour ou contre les ZFE ?” n’a pas été posée », constate Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Actuellement, Rennes est un périmètre classé « territoire de vigilance » dans le cadre des ZFE. Au minimum, les véhicules non-classés seront interdits en 2025 et au maximum, tous les véhicules classés Crit’Air 3 seront interdits en 2030.