L’ASSOCIATION « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB DÉNONCENT LA MISE EN PLACE PRÉCIPITÉE ET INADAPTÉE DE LA VOIE DE COVOITURAGE SUR LE PÉRIPHÉRIQUE PARISIEN

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Depuis le lundi 3 mars 2025, une voie réservée au covoiturage est mise en place par la Mairie de Paris sur le périphérique parisien, où seuls les véhicules transportant au moins deux personnes sont autorisés à circuler. L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club s’opposent fermement à cette mesure qui, bien que présentée comme une solution pour réduire la pollution et les embouteillages, s’avère être en réalité une pénalisation supplémentaire pour les usagers.

La covoiturage : une solution utopique

Si le covoiturage a gagné en popularité au fil des années, la Mairie de Paris semble oublier que ce n’est pas une solution accessible à tous.

« Ce mode de transport, bien que bénéfique pour certains, ne convient pas à la majorité des usagers du périphérique, notamment ceux qui ont des horaires de travail décalés ou qui doivent effectuer des trajets individuels non compatibles avec cette pratique. Imposer cette voie réservée au détriment de la liberté de circulation est une atteinte à l’autonomie des automobilistes, qui se retrouvent encore une fois laissés pour compte dans la politique de mobilité de la capitale », estime Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

Une mesure précipitée et discriminatoire

« La mise en place d’une voie réservée au covoiturage, sans étude d’impact, en plein cœur d’un périphérique déjà saturé, relève de l’amateurisme. Plutôt que d’améliorer la fluidité du trafic, cette mesure risque de créer une nouvelle forme de discrimination entre les automobilistes. Ceux qui ne peuvent pas covoiturer se retrouveront contraints de circuler sur des voies encore plus encombrées, au détriment de leur temps et de leur confort », regrette Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Une gestion de la circulation déconnectée de la réalité

Pour les deux organisations, la création d’une voie réservée au covoiturage n’entraînera qu’une augmentation des embouteillages sur les autres voies, aggravant la situation déjà dramatique du périphérique. Il est irresponsable de vouloir appliquer une politique de restriction sans réfléchir à ses conséquences sur la vie quotidienne des Franciliens, qui dépendent de cet axe majeur pour se déplacer.

Une fois de plus, les automobilistes sont donc victimes de la politique de mobilité menée par la Mairie de Paris. « 40 millions d'automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent le manque de concertation et de transparence concernant cette mesure. Les associations estiment que les usagers du périphérique n’ont pas été suffisamment informés des objectifs, des modalités d’application ni des impacts réels sur leur quotidien. Cette décision unilatérale impose une contrainte supplémentaire à des millions de citoyens sans aucune alternative concrète pour compenser les désagréments engendrés.

C’est pourquoi « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club exigent la mise en place d’une clause de revoyure dès la fin du mois de juin 2025.

VOIE DE COVOITURAGE SUR LE PÉRIPHÉRIQUE PARISIEN : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » LANCE LA PÉTITION EN LIGNE AUTOMOBILISTES À PARIS, LA PEINE « CAPITALE »

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La voie réservée au covoiturage sur le périphérique parisien est entrée en vigueur ce lundi
3 mars 2025, à l’initiative de la Mairie de Paris. Désormais, seuls les véhicules transportant
au moins deux personnes sont autorisés à circuler sur la voie de gauche du boulevard
périphérique.

« 40 millions d’automobilistes » s’oppose fermement à cette mesure qui, bien que
présentée comme une solution pour réduire la pollution et les embouteillages,
s’avère être en réalité une peine supplémentaire pour les usagers. C’est pourquoi
l’association invite aujourd’hui tous les usagers opposés à cette mesure à signer la
pétition en ligne Automobilistes à Paris, la peine « Capitale ».

Encore plus d’embouteillages et un risque majeur pour le sécurité routière
La mise en place d’une voie réservée au covoiturage s’est faite – à l’instar de très nombreuses
mesures de mobilité prise par la Mairie de Paris – sans étude d’impact préalable, alors même
que le boulevard périphérique est déjà saturé. Ainsi, plutôt que d’améliorer la fluidité du
trafic, cette mesure risque au contraire de générer davantage de congestion et de créer une
nouvelle forme de discrimination entre les automobilistes. Ceux qui ne peuvent pas
covoiturer se retrouveront contraints de circuler sur des voies encore plus encombrées, au
détriment de leur temps et de leur confort.

« La création d’une voie réservée au covoiturage n’entraînera qu’une augmentation des
embouteillages sur les autres voies et aggravera à coup sûr la situation déjà dramatique du
périphérique. Il est irresponsable de vouloir appliquer une politique de restriction sans
réfléchir à ses conséquences sur la vie quotidienne des Franciliens, qui dépendent de cet axe
majeur pour se déplacer. Par ailleurs, que se passera-t-il en cas de panne ou d’accident sur
l’une des voies de circulation classique, alors que la voie de covoiturage sera vide ? La
tentation pour les usagers piégés dans les embouteillages d’emprunter la voie de gauche
sera bien compréhensible, mais risque de générer de l’insécurité », alerte Philippe Nozière,
président de « 40 millions d’automobilistes ».

Accompagner le développement de la pratique du covoiturage

Si le covoiturage a gagné en popularité ces dernières années, ce mode de déplacement visant
à mutualiser les trajets réalisés par les automobilistes n’est pas une solution accessible à
tous. De plus, c’est un changement d’habitude de la part des usagers qui doit être
accompagné par les Pouvoirs publics :

« Le covoiturage peut être une solution intéressante pour les usagers dont les trajets
habituels sont compatibles en termes d’horaires, d’itinéraires… Mais il faut que les
responsables des politiques publiques de transport prennent conscience que cela engendre
beaucoup de contraintes, et que ces efforts consentis de la part des usagers soient
récompensés, notamment par une rétribution financière. Sans quoi cela ne conviendra à
personne et l’on ira droit à l’échec », estime Pierre Chasseray, délégué général de
l’association.

Enfin, « 40 millions d'automobilistes » dénonce le manque de concertation et de
transparence concernant cette mesure : l’association estime que les usagers du périphérique
n’ont pas été suffisamment informés des objectifs, des modalités d’application ni des impacts
réels sur leur quotidien. Cette décision unilatérale impose une contrainte supplémentaire à
des millions de citoyens sans aucune alternative concrète pour compenser les désagréments
engendrés.

C’est pourquoi l’association « 40 millions d’automobilistes » lance la pétition en
ligne Automobilistes à Paris, la peine « Capitale » et appelle tous les usagers
opposés à la mesure à se porter signataires.

POUR UNE ROUTE QUI PARDONNE : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » LANCE UNE PÉTITION EN LIGNE POUR DEMANDER L’INSTALLATION DE GLISSIÈRES DE SÉCURITÉ LE LONG DES OBSTACLES LATÉRAUX

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Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2024, 5 jeunes hommes – âgés de 16 à 21 ans – ont perdu la vie
dans un accident de la route survenu près de Gaillac, dans le Tarn. Leur voiture s’est encastrée dans
un des nombreux platanes qui bordent la départementale 988. Le drame a fait les gros titres de la
presse régionale et nationale ; de nombreux autres, aux causes similaires, sont restés dans l’ombre.
« 40 millions d’automobilistes » a été contactée par la famille de Pablo, originaire de Marseille, qui a
perdu la vie dans ce drame. Consciente que les conséquences de l’accident auraient pu être beaucoup
moins lourdes si des glissières de sécurité avaient été installées pour protéger les usagers de ces
obstacles latéraux, elle a demandé à l’association de la soutenir dans son combat, « pour que de telles
tragédies ne se reproduisent plus ».

C’est pourquoi, ce vendredi 28 février 2025, « 40 millions d’automobilistes » lance la
pétition en ligne Pour une route qui pardonne, pour sensibiliser les Pouvoirs publics à la
nécessité de protéger par la pose de glissières de sécurité les obstacles fixes présents sur
le bord des routes, et en particulier les alignements d’arbres qui bordent de nombreuses
routes secondaires françaises.

Pour signer la pétition en ligne Pour une route qui pardonne, cliquez ici.

L’accidentalité due aux obstacles latéraux

En 2016, dans une vidéo publiée sur YouTube, « 40 millions d’automobilistes » alertait déjà les
Pouvoirs publics sur cette lacune de l’infrastructure routière aux conséquences trop souvent mortelles.
Force est de constater que 8 ans plus tard, la situation n’a pas beaucoup évolué : en 2023, 287
personnes ont été tuées sur les routes françaises après avoir heurté un arbre sur l’accotement.

« Un obstacle latéral désigne tout objet en bord de route susceptible d'aggraver, en cas de heurt, les
conséquences d'une sortie de route d'un véhicule. Près de la moitié des accidents mortels contre
obstacles fixes sont à moins de 2 m du bord de chaussée », constate la Sécurité routière dans son
Bilan annuel 2023.

Si l’institution gouvernementale se penche sur le cas des obstacles latéraux, c’est bien qu’ils
représentent une cause majeure d’accident mortel de la route.

« Les arbres constituent le principal type d’obstacle heurté dans un accident mortel de la route et en
2023, 39 % des personnes tuées hors agglomération l’ont été dans un accident où le véhicule a heurté
un arbre. Cela représente 287 personnes », déplore Philippe Nozière, président de « 40 millions
d’automobilistes ».

Une route qui pardonne, pas une route qui condamne

Pour autant, peu de ces routes bordées de platanes – héritées des campagnes napoléoniennes –
bénéficient actuellement d’équipements routiers qui permettraient de sécuriser les déplacements des
usagers.

« Ces alignements sont connus pour être très fortement accidentogènes, mais ils font partie de notre
patrimoine historique. Il est donc hors de question de les abattre. D’autres solutions existent pour
créer une route qui pardonne, plutôt qu’une route qui condamne. Sur la route, une erreur peut
toujours arriver ; c’est pourquoi l’infrastructure doit être pensée pour la corriger ou, tout au moins,
en amoindrir les conséquences », estime Pierre Chasseray, délégué général de l’association.

Les glissières métalliques de sécurité sont des dispositifs de retenue qui permettent d’atténuer le choc
en se déformant lors de la collision et de remettre le véhicule sur la voie. Par sa pétition en ligne Pour
une route qui pardonne, l’association « 40 millions d’automobilistes » appelle les Pouvoirs publics à
équiper les routes qui présentent un obstacle latéral d’un dispositif adapté, chaque fois que cela est
possible.

« On sait que ces dispositifs sont efficaces, car pour comparaison, en 2023 sur autoroute – où les
glissières de sécurité sont légion – « seules » 6 personnes ont été tuées dans une collision avec un
arbre situé sur le bas-côté. Il est donc plus que temps que l’État prenne exemple sur les bonnes
pratiques des autoroutes en matière de sécurité routière », conclut Pierre Chasseray.

Pour signer la pétition en ligne Pour une route qui pardonne, cliquez ici.

« 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » DEMANDE L’ÉLIGIBILITÉ À LA VIGNETTE CRIT’AIR 1 POUR TOUS LES VÉHICULES ROULANT À L’E85, CARBURANT ÉCOLOGIQUE ET ÉCONOMIQUE.

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Alors que les prix des carburants en station-service connaissent une nouvelle hausse depuis le début de
l’année, l’association « 40 millions d’automobilistes » rappelle qu’il existe une solution écologique et bon
marché, alternative aux carburants fossiles traditionnels : le bioéthanol, ou E85. Celui-ci peut être utilisé
dans les véhicules Flex-E85 d’origine ou les véhicules équipés d’un boîtier de conversion au bioéthanol
homologué.

 

Mais alors que les voitures équipées depuis l’origine de la technologie Flex-E85 sont automatiquement
estampillées « Crit’air 1 » et peuvent à ce titre circuler partout en France, les véhicules convertis ne
peuvent pas, à l’heure actuelle, bénéficier de ce précieux sésame. Le développement de l’E85 avait
pourtant été reconnu par le Comité de concertation national sur les ZFE (Zone à faibles émissions) mis
en place par le ministère de l’Écologie comme une piste à suivre, à la fois pour réduire l’impact
environnemental des voitures essence et pour rendre plus acceptable et plus juste socialement la mise
en place des ZFE.

Ce jeudi 20 février 2025, « 40 millions d’automobilistes » demande au ministère de la
Transition écologique que tous les véhicules équipés en seconde monte d’un boîtier E85
homologué puissent dorénavant se voir attribuer automatiquement une vignette Crit’air 1 –
comme c’est déjà le cas pour les véhicules Flex-E85 d’origine – quelle que soit leur date de
première immatriculation.

Pour l’association, cette évolution est indispensable pour favoriser cette pratique vertueuse
qui permet à la fois d’améliorer les performances environnementales de véhicules anciens à
moindre coût et de réaliser des économies substantielles à la pompe, grâce à un litre de
carburant à moins de 1 € !

Pour découvrir les atouts de ce carburant plus écologique et moins cher et soutenir l’initiative
de « 40 millions d’automobilistes », rendez-vous sur www.solutionethanol.com


L’E85, un carburant écologique et économique

Les vertus environnementales du bioéthanol (ou superéthanol E85) ne sont plus à démontrer : le
bioéthanol consommé en France en 2023 réduit en moyenne de 70% les émissions de gaz à effet de
serre par rapport à l’essence fossile (CarbuRE-DGEC) et permet d’éviter l’émission de 2 millions de
tonnes de CO2 par an. En outre, le Superéthanol E85 diminue de 90% les émissions de particules fines
par rapport à l’essence (étude Research of Real Driving Emissions with E85 and Two Flex Fuel Vehicles,
déc. 2017) et de 30 % les émissions d’oxydes d’azote.

« À ce titre, l’E85 bénéficie déjà en France de certains avantages fiscaux : 1/ il est moins taxé à la
pompe, ce qui fait que son prix est très attractif (actuellement, en moyenne 0,78 €/L, contre 1,77 €/L
pour le SP95-E10) et qu’il reste très économique à l’usage, malgré une surconsommation de l’ordre de
+25 % ; 2/ les véhicules Flex-E85 bénéficient d’un abattement de 40% sur le CO2 lorsque les émissions
sont inférieures ou égales à 250g de CO2/km. En pratique, cela élimine le malus écologique pour la
plupart des véhicules », détaille Philippe NOZIÈRE, président de « 40 millions d’automobilistes ».
Une vignette Crit’air 1 pour les Flex-E85 d’origine, mais pas pour les véhicules convertis !
Cependant, une incohérence majeure demeure quant aux véhicules équipés en seconde monte d’un
boîtier E85 homologué.

« En France, plus de 140 000 voitures Flex-E85 d’origine sont en circulation ; elles bénéficient toutes
d’une vignette Crit’air 1, quelle que soit la date d’immatriculation, preuve de leurs bonnes performances
environnementales. Parallèlement, plus de 250 000 automobilistes ont fait le choix d’équiper leur voiture
essence ou hybride essence d’un boîtier E85 homologué, pour réduire leurs émissions polluantes au
quotidien. Mais dans le cas d’une installation en seconde monte, c’est toujours l’année de première
immatriculation du véhicule qui compte pour l’attribution de la vignette. En conséquence, un certain
nombre de voitures roulant au bioéthanol reste exclu des ZFE, en dépit des améliorations technologiques
qu’elles mettent en œuvre pour réduire leur impact environnemental. C’est une incohérence et une
injustice auxquelles la loi doit mettre un terme, en délivrant à tous les véhicules roulant au bioéthanol –
dès l’origine ou grâce à une conversion homologuée – une vignette Crit’air 1, quelle que soit la date de
première immatriculation », conclut Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association.

L’association « 40 millions d’automobilistes » estime que le surclassement des véhicules convertis au
bioéthanol dans le système Crit’air permettra d’offrir une véritable solution technologique alternative,
efficace et bon marché, au rétrofit électrique ou à l’achat d’un nouveau véhicule pour de nombreux
automobilistes dont les moyens financiers sont limités.

Soutenez l’initiative sur www.solutionethanol.com

VOIE DE COVOITURAGE SUR LE PÉRIPHÉRIQUE : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB EXIGENT UNE CLAUSE DE REVOYURE EN JUIN.

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La Mairie de Paris a annoncé la mise en place, dès le 3 mars prochain, d’une voie réservée au covoiturage sur le boulevard périphérique. « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club estiment que cette mesure sera défavorable à de très nombreux usagers. Les deux organismes demandent la mise en place d’une clause de revoyure à la fin du mois de juin et l’arrêt de l’expérimentation en cas d’aggravation de la congestion routière sur l’axe.

Un accès à la voie de covoiturage soumis à de nombreuses conditions

Après la réduction de la vitesse à 50 km/h, la Mairie de Paris instaure une nouvelle mesure sur le périphérique parisien pour le 3 mars 2025 : une voie de covoiturage occupera désormais la voie de gauche du boulevard. Cette « voie réservée » sera effective du lundi au vendredi, de 7h00 à 10h20 et de 16h00 à 20h00. Seulement certains automobilistes seront autorisés à circuler sur celle-ci, notamment les véhicules occupés par au moins 2 personnes (excepté les poids lourds de plus de 3,5 t), les transports en commun, les taxis, les véhicules d’intérêt général prioritaire et enfin les VTC transportant au moins un client. Par ailleurs, des portions d’autoroutes telles que l’A1 et l’A13 seront concernées.

Une courte phase pédagogique, puis une amende de 135 €

Du 3 mars au 1er mai 2025, une phase pédagogique sera en vigueur. Au-delà de cette date, les contrôles seront renforcés et les infractions seront sanctionnées par une amende de 135 €. La vidéo-verbalisation, assistée par ordinateur et assurée par les agents assermentés, permettra de vérifier le type de véhicule, le nombre de passagers à bord, et de lire les plaques d’immatriculation.

La nécessité d’une clause de revoyure rapide

Cette voie de covoiturage, déjà installée lors des Jeux Olympiques 2024, sera à nouveau expérimentée pour une durée de 5 ans.

« Une mesure expérimentale mise en place pour 5 ans ? Franchement, ça ressemble davantage à une mesure définitive qu’à une véritable expérimentation… C’est une mesure de plus que Paris adopte contre les automobilistes. Il y a eu la ZTL, l’abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le Périph’, et maintenant les voies dédiées… ça ne s’arrête jamais ! », s’agace Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

C’est pourquoi l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club demandent la mise en place d’une clause de revoyure, dès la fin du mois de juin. « Si cette mesure s’avère efficace pour réduire les émissions de CO2 et les embouteillages, elle pourra être maintenue. Dans le cas contraire, la voie de covoiturage doit prendre fin dès le mois de juillet. Il est inacceptable de brimer plus d’un million d’automobilistes inutilement », estime Pierre Chasseray, délégué général de l’association.

« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club appellent également le Ministre l’Intérieur Bruno Retailleau et le Ministre des Transports Philippe Tabarot à se saisir du dossier pour que la compétence de la gestion du boulevard périphérique soit transférée à la Région ou à l’Etat.