NEIGE ET VERGLAS : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB RAPPELLENT L’UTILITÉ DES PNEUS HIVER

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Depuis plusieurs jours, la neige et le verglas se sont installés en Île-de-France et dans diverses régions de France, comme en Normandie. En conséquence, de grosses difficultés et restrictions de circulation et des interdictions notamment pour les poids lourds.

L’intérêt d’avoir des pneus hiver

Lors d’un épisode de neige et de verglas, comme celui rencontré depuis ce mercredi 17 janvier 2024, détenir des pneus hiver ou des dispositifs amovibles comme des chaînes à neige métalliques ou des chaussettes à neige équipant au moins deux roues motrices permet une meilleure sécurité.

En effet, ces dispositifs favorisent l'adhérence sur les routes rendues glissantes et optimisent les distances de freinage.

Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club, rappelle que « ces mesures permettent d’améliorer la sécurité routière et les conditions de circulation en période hivernale, notamment lors de conduite sur des routes enneigées ou verglacées ».

L’irrespect de la loi Montagne non verbalisé

Pour rappel, depuis 2021, du 1er novembre au 31 mars, il est obligatoire d’équiper sa voiture avec des pneus hiver ou de détenir des dispositifs amovibles dans 48 départements français. Cependant, pour la troisième année consécutive, il n’y a aucune sanction en cas d’absence dans les équipements lors de contrôle.

40 % DE TAXES DE L’ÉTAT SUR LES AUTOROUTES : POUR « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » et MON AUTOMOBILE CLUB, C’EST INADMISSIBLE.

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Ce mercredi 29 novembre, Clément Beaune, ministre des Transports, annonce que la hausse du prix des péages qui interviendra le 1er février 2024 sera inférieure à 3%.

Un automobiliste qui rentre sur une autoroute, c’est 60 % de taxes sur le carburant et 40 % de taxes de l’État sur les péages.

« Les automobilistes ignorent que l’État empoche 40 % sur les prix des autoroutes à ne rien faire. Et finalement, à chaque augmentation des prix, L’État est toujours gagnant », déclare Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

La preuve que l’État continue à gagner de l’argent.

Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes » réagit : « Il faut arrêter de croire que l’État est victime de la privatisation du réseau autoroutier. Bien au contraire, les tarifs qui augmenteront le plus sont ceux des autoroutes, dans lesquels il est présent au capital. L'État est donc le seul responsable de cette hausse des prix. »

Qui paiera la nouvelle taxe annoncée par Bercy ?

Le 27 septembre dernier, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire annonçait sa volonté d'appliquer une nouvelle taxe sur les surprofits des sociétés d’autoroute. Cette taxe devrait être répercutée sur les automobilistes en 2025 selon une information du Parisien / Aujourd'hui en France. Des augmentations jusqu'à 6,2 % sont à craindre.

ZFE : UNE CONSULTATION AUPRÈS DES CITOYENS MISE EN PLACE À RENNES

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Le 1er janvier 2025, comme l’impose la loi, une Zone à faible émission (ZFE) va être créée avec un planning de mise en œuvre des restrictions qui s'échelonnera entre 2025 et 2030. En attente de cette date, les autorités ont invité les habitants de la métropole rennaise à « s'informer et à enrichir les réflexions sur la future ZFE ».

L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Cub appellent les automobilistes à se mobiliser et à répondre au questionnaire.

Disponible depuis le 27 novembre 2023 et ce jusqu’au 31 janvier 2024, un questionnaire est disponible sur le site de la Fabrique Citoyenne. L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club invitent les automobilistes français et plus principalement les habitants de Rennes et de sa métropole à y répondre.

Pour Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club, « nous saluons cette démarche et invitons tous les automobilistes à donner leur avis pour essayer de limiter l’impact social de cette ZFE et de la rendre plus juste ».

Cependant, « ce que nous regrettons, c’est que même à titre informatif, la simple question du “pour ou contre les ZFE ?” n’a pas été posée », constate Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Actuellement, Rennes est un périmètre classé « territoire de vigilance » dans le cadre des ZFE. Au minimum, les véhicules non-classés seront interdits en 2025 et au maximum, tous les véhicules classés Crit’Air 3 seront interdits en 2030.

Sécurité routière : +4 % de tués en octobre 2023, « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club soutiennent la DISR et appellent à plus de répression contre la conduite sous alcoolémie et stupéfiants

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Le bilan mensuel publié hier, jeudi 16 novembre 2023, par la Sécurité routière pour le mois d’octobre dernier, est en demi-teinte. Si une baisse de 6 % du nombre de tués sur les routes françaises est enregistrée depuis le début de l’année, une hausse de 4 % a été constatée sur le mois d’octobre 2023. De la même façon, les chiffres des tués et blessés graves sont à la hausse sur les 3 derniers mois (respectivement, +2 % et +3 %).

« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club relayent le message d’alerte la Déléguée interministérielle à la Sécurité routière Florence GUILLAUME, en rappelant que la conduite sous l’emprise de l’alcoolémie et des stupéfiants est responsable de plus de 1 000 accidents mortels chaque année. Les associations appellent à une meilleure prévention des risques liés aux conduites sous addictions, à un renforcement du nombre de contrôles routiers axés sur le dépistage de ces produits et une plus grande sévérité à l’encontre des comportements dangereux.

« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club rappelle également que l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes nationales et départementales en 2018 n’a pas permis d’infléchir la courbe de la mortalité routière et de sauver « 350 à 400 vies » comme le prétendait le Premier ministre de l’époque Édouard PHILIPPE ; cette nouvelle année presque écoulée en est une nouvelle preuve. Les associations appellent donc le gouvernement à revenir sur cette décision et à restaurer la vitesse maximale autorisée à 90 km/h sur toutes les routes secondaires (sauf abaissement ponctuel décidé par l’autorité locale).

PRIVATISATION DES RADARS EMBARQUES : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB DEMANDENT UNE ENQUETE APPROFONDIE A LA COUR DES COMPTES ET APPELLENT LES AUTOMOBILISTES A SOUTENIR SON INITIATIVE

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En octobre 2015, le Comité interministériel à la Sécurité routière, alors présidé par le Premier ministre Manuel VALLS, décidait d’externaliser la conduire des voitures équipées de radars embarqués. Moins de deux ans plus tard, l’État commençait à passer des contrats avec des sociétés privées pour permettre à leurs salariés de conduire ces voitures-radars à la place des Forces de l’Ordre.

Mobilisés depuis l’origine contre la mise en œuvre du projet, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club poursuivent leurs actions pour annuler la mesure de privatisation des voitures-radars embarqués. L’association a déposé une contribution sur la plateforme citoyenne de la Cour des Comptes pour demander à l’Institution de mener une enquête approfondie sur la mesure.

Aujourd’hui, lundi 16 octobre 2023, elle appelle les usagers de la route à apporter leur soutien à son initiative avant le 22 octobre prochain pour obtenir de la Cour des Comptes la mise en place effective d’investigations officielles.

Une mesure rejetée par la majorité des automobilistes

« Dès son annonce, la mesure avait suscité de très vives oppositions parmi les usagers de la route, conscients que la décision de confier la conduite de ces véhicules bardés de caméras et de capteurs à des salariés de sociétés privées allait encore renforcer la traque du moindre excès de vitesse et exposer les automobilistes à encore plus de répression. C’est pourquoi, à « 40 millions d’automobilistes », nous avons tout mis en œuvre pour que ce projet ne voit pas le jour : pétition en ligne, happening militant, recours en justice devant le Conseil d’État », rappelle Rémy rodriguez, président de Mon Automobile Club.

Malheureusement, à cette date, aucune action n’a permis de freiner le déploiement de la mesure. La privatisation des voitures-radars s’est étendue à la majorité des départements métropolitains et les craintes de l’association se confirment au fil des années.
« Les voitures-radars privées représentent désormais plusieurs centaines de milliers de contraventions chaque année, plusieurs dizaines de millions d’euros supplémentaires pour les caisses de l’État. Et la sécurité routière ne s’en est pas trouvée améliorée, loin de là. L’État s’est défait de sa mission régalienne de contrôle du respect du Code de la route pour renforcer la rentabilité de ces véhicules, pas pour réduire l’accidentalité routière. D’ici la fin de l’année 2024, tout le territoire français devrait être concerné par la mesure, et l’État refuse toujours de jouer la transparence dans ce dossier. C’est inadmissible ! » dénonce Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association.
Une enquête pour faire la lumière sur l’application de la mesure
C’est pourquoi l’association a déposé, le 9 octobre dernier, une contribution sur la Plateforme citoyenne mise en ligne par la Cour des Comptes, qui invite les Français à proposer des « thèmes de contrôle et d’enquête pour les juridictions financières ». « 40 millions d’automobilistes » et l’Automobile Club xxx appellent tous les usagers de la route qui souhaitent que la lumière soit faite sur la mise en œuvre des contrats de privatisation à apporter leur soutien à cette contribution.

« Pour aboutir à la mise en place effective et officielle d’une mission de contrôle de la Cour des Comptes, la proposition doit obtenir un maximum de soutiens de la part des citoyens. À « 40 millions d’automobilistes », nous estimons qu’il existe encore trop de zones d’ombre autour de cette mesure : combien coûte-t-elle exactement au contribuable ? Comment les entreprises retenues dans le cadre des appels sont-elles choisies ? Comment les chauffeurs sont-ils recrutés? Qui s’assure du respect des consignes ? Combien d’infractions ont été constatées, de contraventions émises, d’amendes récoltées ? Nous appelons tous ceux qui veulent connaître la vérité sur la privatisation des voitures-radars à soutenir notre demande », détaille Pierre CHASSERAY.