« Mon Automobile Club » revient près de la gare à Colmar

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Article paru le 29 mars 2023 dans les Dernières Nouvelles d'Alsace :

« Mon Automobile Club  revient près de la gare
Il y a trois ans, la fermeture de l’ancien Automobile Club, avenue de la République à Colmar, avait manqué à bien des automobilistes. C’est désormais « Mon Automobile Club » qui vient de rouvrir à deux pas de la gare. Les services proposés sont identiques...»

 

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Version web (réservé aux abonnés) : https://www.dna.fr/economie/2023/03/28/mon-automobile-club-revient-pres-de-la-gare

 

 

« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club alertent sur la fermeture des stations-services indépendantes

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Faire le plein de carburant a rarement été aussi stratégique que ces dernières semaines, alors que les grèves paralysent les raffineries et les dépôts pétroliers depuis plusieurs semaines et que l’approvisionnement des stations-services reste aléatoire. L’occasion pour « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club d’alerter les pouvoirs publics sur une tendance qui s’accélère depuis les années 80 et qui met en péril la mobilité des usagers de la route, en particulier dans les zones rurales : la fermeture des stations-services.

L’association révèle aujourd’hui, lundi 20 mars 2023, qu’en 40 ans, une station-service a fermé tous les trois à quatre jours en France, dont une centaine en 2022. Il s’agit principalement de petites stations-services indépendantes.

En 1980, on dénombrait en France 40 000 stations-services du réseau traditionnel (indépendantes ou gérées par des groupes pétroliers) et 1 500 issues de la grande distribution. Depuis 2022, il n’y a plus en tout et pour tout que 11 000 stations-services sur le territoire français (dont 5800 stations traditionnelles), dont près de la moitié (48 %) sont exploitées par des grandes et moyennes surfaces.

« Le nombre de petites stations-services traditionnelles a été divisé par 7 au cours des 40 dernières années. Jusqu’au début des années 2000, elles ont principalement souffert de la concurrence grandissante de la grande distribution, qui se sert des carburants routiers comme d’un produit d’appel, en réalisant seulement 1 à 2 cts€ de marge sur chaque litre, mais en vendant des volumes importants. Ces dernières années, ce sont la crise de la Covid-19 (baisse de 16 % de la consommation de carburants routiers en France), puis l’augmentation du prix des énergies qui ont mis à mal la santé des stations-services indépendantes, en réduisant de 25 % leur chiffre d’affaires », explique Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

Une nouvelle fois, ce sont principalement les territoires ruraux qui sont le plus pénalisés par cette moindre densité du maillage de stations-services.
« Autrefois, chaque ville, chaque village possédait sa station-service, qui était parfois le poumon économique du territoire, parce qu’elle ne servait pas seulement aux habitants à s’approvisionner en carburants : elle constituait aussi un véritable commerce de proximité, avec une épicerie, un relai de poste… La disparition de ces petites stations est dramatique, parce que l’on sait bien que lorsque le dernier commerce du village ferme, c’est tout le village qui se meurt. Souvent, pour trouver l’ensemble des services que proposait l’ancienne station du village, les habitants doivent désormais parcourir plusieurs dizaines de kilomètres ; c’est un frein évident pour l’accès à la mobilité et une dégradation de la qualité de vie des usagers », analyse Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association.
Et cette tendance devrait même s’accélérer au cours des prochaines années, d’après les études de l’Ufip Énergies et Mobilités (Union française des Industries pétrolières) : 27 % des stations-services (tous réseaux confondus) devraient avoir disparu en 2030, et 1/3 d’ici 2035.

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L'Allemagne vote contre la fin des véhicules thermiques en 2035 ; « 40 Millions d'Automobilistes » et Mon Automobile Club appellent à plus de pragmatisme en France

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Alors que l’interdiction de la vente des voitures thermiques en Europe à partir de 2035 devait être entérinée ce mardi 7 mars 2023, l’Allemagne s’est abstenue à l’occasion du vote final des États membres, repoussant ainsi l’application de la mesure dans l’Union européenne.

L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club saluent le pragmatisme de l’Allemagne et appelle le gouvernement français à prendre exemple sur son voisin d’outre-Rhin dans la gestion des sujets liés à la place de l’automobile et à son avenir dans notre société : politique des ZFE, choix des motorisations automobiles, alternatives aux énergies fossiles…

La décision, débattue de longue date au sein du Conseil européen, semblait actée. Mais c’était sans compter sur les réticences dont avaient fait part certains états membres au cours des derniers mois, face à la fin programmée de la vente des véhicules à motorisation thermique en Union européenne. En effet, parmi les États membres, l’Italie, la Pologne et la Bulgarie avaient déjà annoncé leur intention de ne pas voter en faveur de la mesure d’interdiction. Grâce à l’abstention de l’Allemagne aujourd’hui, la majorité indispensable à la validation de la décision n’a pas été atteinte ; celle-ci ne pourra donc entrer en vigueur à la date prévue.

Plus de temps pour la recherche et le développement

« Cette décision historique va donner quelques années de répit à la fois aux automobilistes et aux constructeurs, qui n’ont plus cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Car – outre son ineptie au regard des multiples incertitudes qui planent encore sur la voiture électrique – il faut reconnaître que l’entrée en vigueur dès 2035 de l’interdiction à la vente des véhicules à motorisation thermique était pour le moins précipitée », estime Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.
Car si tout le monde au sein du Parlement européen fait comme si l’affaire était entendue et que le moteur électrique était, par évidence, l’avenir de la voiture, la réalité scientifique et économique est loin d’être aussi catégorique.

« Personne, à l’heure actuelle, n’est capable d’affirmer avec certitude que l’électricité est l’énergie de demain. Et malgré ce qu’il voudrait nous faire croire, l’État français encore moins qu’un autre ! Rappelons que ce même état qui pousse aujourd’hui les automobilistes à acheter des voitures électriques à grands renforts de primes et de bonus en tous genres, faisait de même en faveur du Diesel dans les années 1990, avant de faire volte-face 20 ans plus tard… On ne peut pas faire confiance aux politiques en matière de motorisation : il faut s’appuyer sur la recherche et le développement, qui seuls sont en mesure de trouver des solutions fiables et efficaces pour améliorer les performances environnementales des véhicules et satisfaire les besoins en mobilité des usagers », commente Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association.
En Europe, seule l’Allemagne – à nouveau précurseur – a refusé d’entrer dans l’impasse que constituerait l’abandon total de la motorisation thermique à si court terme. Le ministre allemand des Transports justifie en effet l’abstention de son pays par l’absence dans la législation d’une ouverture possible vers des voies alternatives au tout-électrique, comme les carburants synthétiques par exemple.

« La science n’a pas encore exploré toutes les voies possibles, et il y a fort à parier qu’avec quelques années supplémentaires, on serait en mesure de trouver des énergies ou des motorisations alternatives efficaces, peut-être moins chères, moins contraignantes et plus vertueuses que le tout-électrique. Il est inutile et irresponsable de se jeter aujourd’hui sur une technologie qui n’est pas mature – ou en tous cas qui pose un certain nombre de problèmes – et de fermer délibérément la porte à d’autres solutions », poursuit le DG.

Plus de pragmatisme aussi pour les Zones à faibles émissions

Pour « 40 millions d’automobilistes », il en va de même des ZFE-m imposées en France par un gouvernement qui prête trop volontiers l’oreille aux lubies écologistes : « d’autres solutions sont possibles, qui n’amène pas à l’hérésie environnementale de mettre au rebut 10 millions de véhicules encore en état de marche et de les remplacer par des nouveaux, fraîchement construits ; qui n’impliquent pas d’exclure des métropoles et de priver de nombreux services indispensables des franges entières de la population, souvent les plus pauvres ; qui ne renforcent pas les fractures sociales qui mettent déjà à mal le pays. L’Allemagne a bien cerné tous les dangers contenus dans des mesures plus idéologiques qu’écologiques et n’hésite plus désormais à stopper la machine. Pour une fois, prenons en exemple les vraies bonnes décisions », enjoint Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

Zones à faibles émissions : la France à rebours

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Alors que la France s’acharne à déployer à vitesse grand V les Zones à Faibles Émissions qu’elle a imposées à toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants, l’Allemagne, pays précurseur dans la mise en place des ZFE-m (appelées Umweltzonen Outre-Rhin), enclenche la marche arrière depuis déjà quelques années. Dans la région de Bade-Wurtemberg frontalière de l’Alsace (et de l’Eurométropole de Strasbourg où la ZFE-m est entrée en vigueur le 1er janvier dernier), ce sont 8 des 22 Umweltzonen du Land qui vont être supprimées au cours du printemps 2023…


Aujourd’hui, jeudi 2 mars 2023, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent une situation incompréhensible et inacceptable pour les Français qui subissent de plein fouet les nouvelles mesures d’interdiction de circulation, au moment-même où son voisin européen le plus en avance sur l’application des ZFE libère les usagers de ces contraintes devenues disproportionnées au regard la loi. L’association continue son combat pour préserver la mobilité et le « pouvoir rouler » des Français.

Les ZFE ont fait leur apparition dans la loi française il y a 4 ans à peine, et elle complique aujourd’hui considérablement le quotidien de millions d’usagers de la route. Dans le même temps, l’Allemagne – qui a mis en œuvre ses premières Umweltzonen dès 2008 – songeait déjà à les supprimer en raison d’une amélioration constante de la qualité de l’air qui rend désormais caduques les interdictions de circulation liées aux ZFE-m.

Une qualité de l’air en constante amélioration

L’amélioration de la qualité de l’air à l’échelle européenne est un fait incontestable. En 2021, l’Agence européenne pour l’Environnement (AEE) rapportait ainsi que, depuis 2000, les émissions des principaux polluants atmosphériques, notamment les oxydes d’azote (Nox) issus du transport, ont considérablement diminué, malgré une demande croissante en matière de mobilité (Qualité de l’air en Europe – Rapport 2020).
« Il est évident que cette amélioration est le fruit de multiples facteurs, estime Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club. En outre, aucune étude scientifique ne prouve que les ZFE en particulier ont eu un réel impact sur les émissions polluantes du transport routier. Il y a fort à parier que l’évolution aurait été la même en Europe sans la mise en œuvre de ces restrictions de circulation dans les grandes villes et que, pour le cas de l’Allemagne qui les abandonne progressivement, la qualité de l’air continuera à s’améliorer après la disparition des ZFE. C’est tout le paradoxe – et l’ineptie – à laquelle vont se confronter les autorités françaises », souligne le Président.

La ZFE-m, une mesure obsolète

En vertu de la réduction constante des polluants émis par le trafic routier, l’Allemagne considère depuis plusieurs années que les ZFE n’ont plus de légitimité et donc plus lieu d’être. Par conséquent, estimant que les interdictions de circulation étaient désormais disproportionnées au regard de la situation environnementale, le ministère des Transports allemand a demandé dès 2021 aux conseils régionaux d’étudier l’opportunité de supprimer purement et simplement les Umweltzonen.
« Nous sommes en 2023. L’Allemagne, qui figure parmi les pays qui ont le plus de recul par rapport à la politique ZFE, estime qu’elles sont désormais inutiles et les supprime donc progressivement. Parallèlement, la France – qui cherche toujours à imiter ses voisins européens mais qui a toujours un train de retard sur tout ! – veut généraliser les ZFE-m en 2025. Encore une fois, on est à contre-temps et on risque de le payer très cher socialement, économiquement et politiquement », alerte Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

Les ZFE en France, une « bombe sociale à retardement »

Car au fur et à mesure que l’opinion publique prend connaissance de l’ampleur du dispositif et des conséquences des restrictions de circulation sur leur mobilité quotidienne, les usagers français s’opposent en effet de plus en plus violemment à la mise en place des ZFE. A tel point que de nombreux média n’hésitent plus aujourd’hui à titrer sur « la bombe sociale à retardement » que constituent les ZFE-m.
« S’il est une mesure politique ces dernières années qui fait l’unanimité contre elle, c’est bien l’instauration des ZFE-m ! Plus le dispositif se déploie et plus des voix politiques de tous bords s’élèvent pour dénoncer l’injustice sociale de la mesure et la précipitation de sa mise en œuvre au regard de l’absence d’alternatives et d’aides pour les usagers visés par les interdictions. Rappelons qu’on parle de 50 % des véhicules qui ne pourront plus accéder à 43 agglomérations grandes ou moyennes (et donc à des services administratifs, de santé, aux loisirs, aux commerces…) dans moins de 2 ans ! En appliquant aveuglément le calendrier et la mesure tels qu’ils ont été promulgués, on s’expose à une crise sociale majeure : les interdictions permanentes de circulation ne peuvent être acceptées par ceux qu’elles visent et qui ont besoin de continuer à se déplacer. », analyse encore Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

Bientôt des solutions pour une sortie de crise ?

« Nous avons initié à la fin de l’année 2022 un vaste tour de France des ZFE – La grande boucle des exclus – au cours duquel nous sommes partis à la rencontre des automobilistes touchés par les interdictions de circulation dans les ZFE, pour comprendre leurs problématiques, leurs craintes pour l’avenir et tenter d’identifier les solutions qui leur permettraient de faire face à la mesure. Nous poursuivons cette opération en 2023, parce qu’il devient indispensable et urgent de trouver une sortie de crise au dossier ZFE. Cela passera forcément par davantage de souplesse dans la mise en œuvre du dispositif, que cela soit par un éventail plus large de dérogations ou un report du calendrier de déploiement », conclut Pierre CHASSERAY.
Le film reportage issu des rencontres et échanges avec les usagers est en cours de montage.
Pour rappel, l’association « 40 millions d’automobilistes » et la FEDA (Fédération de la Distribution automobile) s’étaient rendus dans les agglomérations de Reims, Rouen, Montpellier, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Strasbourg.
« Nous avons souhaité nous associer à ’40 millions d’automobilistes’ dans La grande boucle des exclus car, en plus de l’impact social particulièrement lourd des ZFE-m, le dispositif a aussi un impact direct sur l’emploi et sur l’activité des professionnels de la filière de la distribution indépendante », explique Mathieu SÉGURAN, délégué général de la FEDA.

E. Macron veut « faire faire » un geste aux grandes entreprises sur le prix des carburants ; à quand un geste du gouvernement ? demandent l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club


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En visite ce mardi 21 février 2023 au marché de Rungis, le Président de la République, interpellé par un jeune salarié sur l’augmentation du coût de la vie et la perte de pouvoir d’achat, a affirmé vouloir « faire faire un geste » aux grandes entreprises pétrolières.
Si toute baisse des prix à la pompe serait une bonne nouvelle pour les automobilistes, l’association « 40 millions d’automobilistes » rappelle que la seule mesure qui pourrait faire infléchir nettement et durablement les tarifs des carburants routiers pour les consommateurs serait une réforme de la fiscalité.
« Je souhaite qu’il puisse y avoir à nouveau des gestes qui soient faits […]. Je sais l’esprit de responsabilité de nos grands producteurs et revendeurs et je pense que c’est important dans une période où l’on a besoin d’accompagner nos compatriotes et en particulier ceux qui travaillent », a déclaré Emmanuel Macron ce mardi matin lors d’un point presse à Rungis. Le Président de la République répondait ainsi aux difficultés rencontrées depuis maintenant plusieurs mois par les automobilistes français pour payer leur plein de carburant et préserver leur mobilité, alors que les prix de l’essence et du gazole atteignent à nouveau des records après la fin des ristournes octroyées par l’État et par TotalEnergies depuis l’été 2022.
Alors que le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné avait déjà, au début du mois de février, évoqué la possibilité d’accorder de nouvelles ristournes dans ses stations-services, Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », saluait la volonté de l’industriel : « tout geste en faveur du pouvoir d’achat des automobilistes est une bonne nouvelle. Mais cet appel du Président de la République est au fond assez hypocrite, puisqu’il sait pertinemment que ce qui pèse le plus lourd dans le prix du litre de carburant, ce n'est pas la marge du pétrolier, mais la fiscalité appliquée par l’État ! », rappelle le DG.
« Emmanuel Macron prétend vouloir aider "les Français qui travaillent" ; nous disons que l’État devrait s’appliquer à lui-même ce qu’il attend des autres… S’il y avait une véritable volonté politique au sommet de l’État, des mesures auraient été prises depuis longtemps et les consommateurs n’en seraient pas cet hiver à devoir choisir entre se déplacer et se chauffer », estime Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.
L’association milite en effet depuis des années pour une vaste réforme de la fiscalité sur les carburants routiers, via une baisse de la TVA à 5,5 % au titre des « produits de première nécessité ».