Mon Automobile, thermique ou électrique ?

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La diversité automobile est une richesse qui offre à chacun la possibilité de trouver sa motorisation idéale. Que vous soyez attiré par l'automobile électrique ou que vous restiez fidèle au moteur thermique traditionnel, chaque option a ses avantages distincts.

L'automobile électrique représente l'avenir de la mobilité. Elle est saluée pour son impact environnemental réduit, grâce à zéro émission de CO2 et une contribution significative à la préservation de notre planète. De plus, elle offre des économies à long terme grâce à des coûts de fonctionnement et de maintenance réduits. Avec une technologie en constante évolution, elle est de plus en plus fiable et offre une expérience de conduite silencieuse et fluide.
 

Cependant, le moteur thermique traditionnel doit coexister car il est synonyme de passion automobile. Il offre une sonorité distinctive et une sensation de puissance qui séduit de nombreux amateurs de voitures. La diversité des motorisations thermiques permet de choisir parmi une gamme variée de performances, de configurations et de caractéristiques. De plus, le réseau de stations-service est bien établi, offrant une plus grande liberté de déplacement sur de longues distances.

La clé réside dans le respect et l'appréciation de ces différences. Que vous soyez attiré par les avantages environnementaux, économiques et la fiabilité de l'automobile électrique, ou que vous soyez passionné par les sensations et la sonorité offertes par le moteur thermique, il est important de célébrer la diversité automobile et de respecter les choix individuels.

Quel que soit votre choix, l'important est de trouver la motorisation qui correspond le mieux à vos besoins, à vos valeurs et à votre passion automobile. Profitons de cette diversité pour explorer les possibilités et faire avancer l'industrie automobile vers un avenir plus écologique, tout en préservant l'héritage et l'émotion que le moteur thermique incarne depuis des décennies.

Comité interministériel sur les ZFE : des clarifications et des propositions bienvenues, mais de nombreux efforts restent à faire pour « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club

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L’automne dernier, face à l’intransigeance du Gouvernement sur la question des ZFE, l’association « 40 millions d’automobilistes » et la FEDA (Fédération de la Distribution automobile) avaient réalisé un tour de France – La Grande Boucle des Exclus – pour sensibiliser les pouvoirs publics à l’ampleur des conséquences des interdictions de circulation au sein des ZFE sur la mobilité quotidienne des usagers de la route.
À l’issue du Comité ministériel sur les Zones à faibles émissions qui s’est tenu ce lundi 10 juillet 2023 au matin, le ministre de la Transition écologique Christophe BÉCHU a rappelé les obligations légales encadrant la mise en place des ZFE : seules les agglomérations où ont été mesurés des dépassements des seuils réglementaires d’émissions de polluants sont concernées.

Or, alors que la loi « LOM » promulguée en 2019 imposait la création d’une ZFE dans 11 agglomérations, le Ministre a révélé qu’elles n’étaient plus que 5 en 2022 à connaître des dépassements : Paris, Marseille, Lyon, Rouen et Strasbourg.
Ainsi, l’ensemble des autres communes – les 6 autres visées par la loi de 2019 et les 32 concernées par l’élargissement établi par la loi « Climat et Résilience » de 2021 – sont exemptées de l’obligation de mettre en œuvre le calendrier de restriction de circulation basé sur la classification Crit’air.
Pour « 40 millions d’automobilistes », la FEDA et Mon Automobile Club, cette clarification des modalités d’application des ZFE est une satisfaction. La suspension de l’application des mesures d’interdiction de circulation des voitures les plus anciennes dans les ZFE déjà existantes mais qui ne sont plus en situation de dépassement des seuils réglementaires est une mesure de bon sens. Cependant, pour les deux organismes, de nombreux efforts restent à faire pour rendre les ZFE socialement acceptables et ne pas exclure les usagers les plus modestes du cœur des métropoles.


Des ZFE seulement pour les villes les plus polluées.


Conformément à la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019, 11 agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants mettent d’ores et déjà en œuvre une ZFE sur le territoire métropolitain. 32 autres étaient appelées à le faire, au plus tard au 1er janvier 2025, en vertu de la loi « Climat et Résilience » de 2021.
Mais le Gouvernement a rappelé aujourd’hui que le calendrier de déploiement des interdictions de circulation dans les ZFE ne s’appliquait de façon obligatoire qu’à celles qui connaissaient des dépassements des seuils de polluants. Elles n’étaient que 5 en 2022 : Paris, Lyon, Marseille, Rouen et Strasbourg.
« Pour toutes les autres agglomérations, il n’y a aucune obligation de mettre en place une ZFE. Les agglomérations de plus de 150 000 habitants où les seuils de pollution ne sont pas dépassés constitueront désormais des ‘territoires de vigilance’ – selon la sémantique utilisée par le ministre de l’Écologie – où les véhicules non-classés seront toutefois automatiquement interdits à la circulation à partir du 1er janvier 2025. Le Gouvernement reconnaît ainsi qu’imposer des mesures de restriction de plus grande ampleur, avec les conséquences sociales et économiques que l’on connaît, n’est pas justifié. Il y a cependant plusieurs agglomérations, comme Grenoble, qui ne sont pas concernées par l’obligation, mais qui s’entêtent à vouloir aller plus loin et plus vite que la loi, et c’est aujourd’hui ce qui est le plus problématique et qui rend nécessaire d’assouplir les modalités de mise en œuvre », commente Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.
Des solutions pour les véhicules concernés par les interdictions de circulation.


Ainsi, d’après le ministère de la Transition écologique, 3 % des véhicules (soit environ 2 millions) seraient encore interdits d’accès dans les « territoires de vigilance » (véhicules antérieurs au 31 décembre 1996, non-classés Crit’air), auxquels il faut ajouter ceux interdits à la circulation au sein des 5 ZFE demeurant obligatoires, et ceux concernés par les interdictions de circulation au sein des métropoles qui ne sont pas soumises à l’obligation, mais qui prendront tout de même l’initiative de mettre en place des restrictions de circulation.
« Nous n’oublions pas ces usagers qui n’ont que leur vieux véhicule pour se déplacer et ne peuvent pas en changer, faute de moyens financiers. Des solutions doivent être trouvées pour qu’ils ne soient pas exclus des métropoles. La proposition n°9 du rapport rédigé par Philippe TABAROT, rapporteur de la mission flash du Sénat sur l’acceptabilité des ZFE, créant une dérogation pour les véhicules passant avec succès le test pollution du contrôle technique, reçoit tout notre soutien. Car il est légitime, lorsque les émissions réelles du véhicule mesurées à l’occasion du contrôle technique attestent du respect des seuils et du bon entretien du véhicule, que le véhicule en question puisse continuer à circuler normalement », rappelle Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association.

LE DOUBS REPASSE AUX 90 KM/H : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » et MON AUTOMOBILE CLUB APPLAUDISSENT ET ENCOURAGENT À UNE GÉNÉRALISATION SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE FRANÇAIS

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Lundi dernier, le Conseil départemental du Doubs a voté en faveur d’un retour à la limitation de vitesse à 90 km/h sur 1 044 km de routes secondaires, soient 28 % du réseau routier du département. L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club saluent aujourd’hui, jeudi 29 juin 2023, le choix fait par le Doubs.

Ce retour aux 90 km/h s’inscrit dans un mouvement qui prend de plus en plus d’ampleur à l’échelle nationale ; les départements restés à 80 km/h sont désormais minoritaires. La nécessité d’améliorer la mobilité des usagers et la preuve de l’inefficacité de la mesure à réduire l’accidentalité routière incitent largement les Conseils départementaux à rétablir les 90 km/h.

La consultation des élus pour savoir quelles routes départementales devaient bénéficier d’un relèvement de la vitesse maximale autorisée avait été lancée en septembre 2022. La liste (comportant 36 itinéraires) ainsi définie et votée hier sera soumise à l’avis consultatif de la Commission départementale de sécurité routière de la Préfecture le 5 juillet prochain.
Depuis l’inscription dans la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) de l’amendement autorisant les Départements à revenir aux 90 km/h, une majorité des Conseils départementaux se sont déjà exprimés en faveur d’un retour à la limitation de vitesse d’origine.

Et ce n’est pas un hasard :
« La voiture reste le premier moyen de déplacement, particulièrement dans les territoires qui sont peu desservis par d’autres modes de transports. Au quotidien, c’est l’efficacité qui prime, et lorsqu’il est prouvé qu’une limitation de vitesse un peu plus élevée n’a pas de conséquence négative sur la sécurité, il est juste que les usagers puissent en bénéficier. Les élus locaux l’ont bien compris et c’est pourquoi les 90 km/h sont aujourd’hui rétablis dans de nombreux départements », explique Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.
Dans le Doubs, la mesure – motivée par la faible accidentalité relevée sur les routes concernées et le besoin de fluidifier le trafic – devrait être rendue définitive et entrer en vigueur pour les usagers de la route dès le mois d’août 2023, après le c-nt des panneaux de signalisation.

Carburant à prix coûtant tous les week-ends cet été chez e.leclerc : « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club saluent ce geste en faveur du pouvoir d’achat des usagers de la route.

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Alors que l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) faisait part, au début du mois de juin, de son intention de réduire les volumes de pétrole brut vendus sur le marché international pour faire remonter les prix du baril, Michel-Edouard LECLERC a annoncé le retour du carburant à « prix coûtant » dans tous les centres E.LECLERC de France.

Ainsi, tous les week-ends de l’été, entre le 30 juin et le 13 août 2023, du vendredi matin au dimanche soir, les 696 stations-service du réseau de l’enseigne pratiqueront la vente de carburants à prix coûtant.

L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club saluent aujourd’hui, jeudi 29 juin 2023, l’initiative de Michel-Edouard LECLERC en faveur du pouvoir d’achat des usagers de la route.

Cette année encore, la grande majorité des Français (environ 80 %) se rendront sur leur lieu de villégiature en voiture. Et avec les prix actuellement affichés à la pompe, le plein de carburant comptera assurément pour une partie non négligeable du budget « vacances ».

Aussi, l’initiative de l’enseigne de grande distribution – déjà connue pour réaliser régulièrement ce type d’opération commerciale – est particulièrement bienvenue en cette période estivale au cours de laquelle les frais de route peuvent vite amputer le budget disponible pour les ménages et même devenir un frein à l’accès aux loisirs et aux vacances.

Cependant, pour « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club, seule une volonté forte de l’État, qui se traduirait par une réforme profonde de la fiscalité sur les carburants routiers, permettrait de redonner aux usagers de

Respect des limitations de vitesse en ville : pour « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club, il faut renouer avec une police de la route pour sanctionner les comportements dangereux et privilégier des aménagements de voirie adaptés

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En avril dernier, la Mairie de Toulouse annonçait que 80 % de ses rues passeraient de 50 à 30 km/h avant la fin de l’année, pour « apaiser la circulation » et « mieux protéger les utilisateurs de modes de transport doux ».


Ce lundi 29 mai 2023, le site Mediacités publiait les résultats de son étude sur le respect des limitations de vitesse dans l’agglomération toulousaine : ceux-ci révèlent que dans certaines rues, jusqu’à 81 % usagers de la route ne respectent pas la limitation de vitesse abaissée à 30 km/h. L’association « 40 millions d’automobilistes » rappelle la nécessité de constituer une véritable police de la route pour sanctionner efficacement les comportements dangereux et met en garde les municipalités contre la généralisation des 30 km/h en ville, qui n’a pas fait ses preuves en matière de sécurité routière.
L’étude Mediacités portait sur les vitesses enregistrées par les radars pédagogiques – radars qui ne verbalisent pas l’usager, mais l’informe uniquement de sa vitesse de circulation – installés sur le territoire toulousain, au cours de l’année 2021.


L’étude révèle que 28 % des passages enregistrés ne respectent pas la limitation de vitesse imposée, qu’elle soit de 20, 30 ou 50 km/h ; pour certains, il s’agit même de grands excès de vitesse, entre 30 et 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée. Dans certaines rues, ce sont jusqu’à 81 % des automobilistes qui commettent des excès de vitesse. Et ce, en pleine ville ou dans des quartiers résidentiels, où déambulent familles et enfants.
« Ce triste constat mène à deux conclusions : d’abord, l’échec de notre système de répression (et en particulier du système de contrôle-sanction automatisé) à faire respecter la réglementation routière. Les radars sont de moins en moins dissuasifs et le nombre de grands excès de vitesse, extrêmement accidentogènes, est en forte augmentation depuis plusieurs années. Ensuite, la généralisation des 30 km/h ‘vendue’ aux municipalités comme une solution miracle pour améliorer la sécurité routière n'est qu’un leurre. On voit bien à travers l’exemple de Toulouse que lorsqu’il n’y a pas d’adhésion des usagers au 30 km/h, s’ils n’en perçoivent pas l’utilité à travers un danger identifiable immédiatement, ils ne les respectent pas et c’est préjudiciable à la sécurité de tous », analyse Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».


Plutôt qu’une limitation de vitesse abaissée sur toutes les routes, « 40 millions d’automobilistes » préfère une adaptation des infrastructures et des aménagements routiers : « des pistes cyclables sécurisées et entretenues, une meilleure visibilité des passages piétons, une synchronisation des feux tricolores qui favorise une conduite souple et régulière, plutôt que des chicanes et dos d’âne qui obligent à freiner avant et encouragent à réaccélérer après… Évidemment, cela a un coût – c’est un peu plus onéreux que de remplacer un 5 par un 3 sur des panneaux – mais ce sont des mesures qui ont fait leurs preuves, et qui permettraient une véritable baisse de l’accidentalité routière en ville », estime Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.


Concernant la répression des grands excès de vitesse et de l’ensemble des comportements dangereux sur les routes, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club militent pour la création d’une véritable police de la route, avec des officiers formés aux enjeux de la sécurité routière et suffisamment nombreux pour réaliser des contrôles fréquents, ciblant les pratiques les plus accidentogènes : les grands excès de vitesse évidemment, mais aussi la conduite sous l’influence de l’alcool et des stupéfiants et l’usage du téléphone portable au volant.