FIN DES VIGNETTES D’ASSURANCES : L’ASSOCIATION « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB SALUENT CETTE DÉMARCHE MAIS ALERTENT QUANT AUX RISQUES LIÉS AUX USURPATIONS DE PLAQUES D’IMMATRICULATION

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À partir du 1er avril 2024, il ne sera plus obligatoire d’afficher la vignette d’assurance sur le parebrise de sa voiture. La fameuse vignette verte sera en effet désormais dématérialisée, et le contrôle se fera en se référant à la plaque d’immatriculation du véhicule.

 


La simplification de la vie administrative des usagers de la route

Cette mesure a été annoncée lors du dernier Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), le 17 juillet 2023. Le but est de simplifier la vie administrative des automobilistes et des conducteurs de deux-roues. Lors d’un contrôle, les forces de l’ordre pourront vérifier le contrat d’assurance directement en renseignant la plaque d’immatriculation du véhicule.
Le contrat d’assurance reste bien évidemment obligatoire afin de circuler.

Les usurpations de plaques d’immatriculation augmentent

Malgré cette démarche plutôt bien pensée, un problème se présente aux usagers de la route : les usurpations de plaques d’immatriculation. En effet, depuis quelques années, cette infraction se multiplie et de nombreux automobilistes reçoivent des amendes qui ne leur sont pas destinées. Selon Le Figaro, près de 20 000 délits de doublettes ont été constatés en 2022, soit une augmentation de 28 % par rapport à l’année précédente.
La multiplication des cas d’usurpation de plaque est favorisée par la simplicité avec laquelle n’importe quel automobiliste peut se procurer une plaque d’immatriculation : les sites marchands proposant la fabrication à la demande de plaque d’immatriculation fleurissent sur Internet, sans aucun contrôle ni contrainte réglementaire. Le plus souvent, il suffit en effet pour le client de renseigner le numéro d’immatriculation et les options souhaitées (matériaux et fixation de la plaque), et il recevra en quelques jours à son domicile un jeu de plaques flambant neuf pour moins d’une trentaine d’euros. À aucun moment il n’aura eu à justifier de la correspondance du numéro demandé avec celui figurant sur le certificat d’immatriculation de son véhicule. À ce jour, chacun peut ainsi légalement acheter des plaques d’immatriculation dont le numéro identifie un autre véhicule que le sien.

Ainsi, avec la dématérialisation de la vignette d’assurance, « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club craignent la multiplication des cas d’usurpation de plaques et, par là-même, des fraudes à l’assurance. Une pratique à laquelle l’association travaille actuellement à mettre un terme, notamment par la mise en place de contrôles plus stricts pour le vente de plaques d’immatriculation.

AUGMENTATION DES TAXES SUR L’ÉLECTRICITÉ : LES VOITURES ÉLECTRIQUES RESTERONT-ELLES RENTABLES ? « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB DÉNONCENT UN RATTRAPAGE DU GEL DES TAXES EN 2018.

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Ce vendredi 22 janvier 2024, une hausse de près de 10% sur l’électricité a été annoncée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. S’il est évident que l’État rattrape les pertes liées au bouclier fiscal, c’est aussi un effet d’aubaine qui permettra de « taxer » davantage les recharges à domicile des véhicules électriques.

En effet, Bruno Le Maire a annoncé ce dimanche sur le plateau de TF1, une hausse des prix de l’électricité à hauteur de 8,6% pour les tarifs normaux et 9,8% pour les tarifs heures pleins/heures creuses, à partir du 1er février 2024. Cette mesure serait, selon lui « difficile mais nécessaire pour garantir notre capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de productions électriques » et également « pour sortir définitivement du ‘quoi qu’il en coûte’ ».

La voiture électrique reste-t-elle rentable malgré tout ?

L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club pointent du doigt la variation de la « rentabilité » des voitures électriques. L’État persiste à faire croire que l’électrique est avantageux, alors que les fluctuations du prix de l’électricité rendent la recharge du véhicule de plus en plus coûteuse, tant à domicile que sur les bornes publiques.

De plus, selon une étude de la plus grande association d’automobilistes allemande (Allgemeiner Deutscher Autombil-Club), il y aurait une déperdition de 30% d’énergie lors d’une recharge à domicile. La perte existe également lors d’une recharge sur une borne murale, mais elle est beaucoup moins marquée. Une perdition confirmée par Engie Mobilité Verte et expliquée par « le fonctionnement même du processus de recharge. »

« L’État compense la baisse des ventes des carburants en augmentant les taxes sur l’électrique. » déclare Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« L’augmentation du prix de l’électricité va se poursuivre en 2025, ce qui va rendre les voitures électriques de moins en moins rentables pour l’utilisateur », explique Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

ACTIFS DEPUIS LE 16 JANVIER, LES RADARS URBAINS VERBALISENT PLUS QUE DES EXCÈS DE VITESSE ET « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB DÉNONCENT UN OUTIL ABUSIF

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Ce vendredi 19 janvier 2024, « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent un outil de verbalisation abusif : les radars urbains. L’association relance la pétition « Plus un radar de plus » afin de contrer cette mise en place.

Depuis le 16 janvier 2024, la phase d’expérimentation des radars urbains est terminée. Ils vont désormais verbaliser les automobilistes pour les excès de vitesse et pour les franchissements de feux rouges. D’ici peu, ils devraient être capables de sanctionner la circulation sur les voies réservées ainsi que le respect des SAS vélo.

Les premières villes concernées par ces radars urbains sont Belfort, Montbéliard, Toulouse et Marseille. Malheureusement, on ne peut que redouter une généralisation de ces radars dans d'autres agglomérations, étant donné que le choix de leur déploiement et de leur implantation devrait être transféré aux collectivités territoriales.

Avec la généralisation du 30 km/h dans les villes, ces radars vont s’avérer terribles pour le portefeuille des automobilistes : rappelons que pour les excès de vitesse inférieurs à 20km/h dans des zones où la limitation est inférieure ou égale à 50km/h, le montant de l'amende forfaitaire s'élève à 135€ (et non 68€) !

« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent un outil qui va flasher "Monsieur et Madame Tout le monde".

« Quelqu’un qui roule à 36kmh n’est pas considéré comme un chauffard. Pourtant, il va se faire verbaliser et va payer 135€ d’amende. De plus, le radar et le panneau préventif sont de taille minime afin de piéger l’automobiliste : c’est abusif ! » estime Pierre Chasseray, délégué général de l’association

« Un radar ne peut pas être installé dans une zone à 30kmh. L’autorisation est donnée pour l’installation d’un radar pour une circulation à 50kmh, puis la vitesse est abaissée à 30kmh par le Maire et le radar est recalibré, ce qui conduit les automobilistes à se faire flasher, même à 35kmh », explique Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

NEIGE ET VERGLAS : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB RAPPELLENT L’UTILITÉ DES PNEUS HIVER

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Depuis plusieurs jours, la neige et le verglas se sont installés en Île-de-France et dans diverses régions de France, comme en Normandie. En conséquence, de grosses difficultés et restrictions de circulation et des interdictions notamment pour les poids lourds.

L’intérêt d’avoir des pneus hiver

Lors d’un épisode de neige et de verglas, comme celui rencontré depuis ce mercredi 17 janvier 2024, détenir des pneus hiver ou des dispositifs amovibles comme des chaînes à neige métalliques ou des chaussettes à neige équipant au moins deux roues motrices permet une meilleure sécurité.

En effet, ces dispositifs favorisent l'adhérence sur les routes rendues glissantes et optimisent les distances de freinage.

Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club, rappelle que « ces mesures permettent d’améliorer la sécurité routière et les conditions de circulation en période hivernale, notamment lors de conduite sur des routes enneigées ou verglacées ».

L’irrespect de la loi Montagne non verbalisé

Pour rappel, depuis 2021, du 1er novembre au 31 mars, il est obligatoire d’équiper sa voiture avec des pneus hiver ou de détenir des dispositifs amovibles dans 48 départements français. Cependant, pour la troisième année consécutive, il n’y a aucune sanction en cas d’absence dans les équipements lors de contrôle.

40 % DE TAXES DE L’ÉTAT SUR LES AUTOROUTES : POUR « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » et MON AUTOMOBILE CLUB, C’EST INADMISSIBLE.

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Ce mercredi 29 novembre, Clément Beaune, ministre des Transports, annonce que la hausse du prix des péages qui interviendra le 1er février 2024 sera inférieure à 3%.

Un automobiliste qui rentre sur une autoroute, c’est 60 % de taxes sur le carburant et 40 % de taxes de l’État sur les péages.

« Les automobilistes ignorent que l’État empoche 40 % sur les prix des autoroutes à ne rien faire. Et finalement, à chaque augmentation des prix, L’État est toujours gagnant », déclare Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

La preuve que l’État continue à gagner de l’argent.

Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes » réagit : « Il faut arrêter de croire que l’État est victime de la privatisation du réseau autoroutier. Bien au contraire, les tarifs qui augmenteront le plus sont ceux des autoroutes, dans lesquels il est présent au capital. L'État est donc le seul responsable de cette hausse des prix. »

Qui paiera la nouvelle taxe annoncée par Bercy ?

Le 27 septembre dernier, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire annonçait sa volonté d'appliquer une nouvelle taxe sur les surprofits des sociétés d’autoroute. Cette taxe devrait être répercutée sur les automobilistes en 2025 selon une information du Parisien / Aujourd'hui en France. Des augmentations jusqu'à 6,2 % sont à craindre.